L'exécution de Ben Laden est une affaire ponctuelle en marge d'une stratégie globale qui a commencé son développement il y a déjà un certain temps et qui va durer longtemps encore.
Elle n'est qu'un épisode, une virgule, dans le développement d'une épopée.
Elle a démarré un peu avant que la France réintègre l'OTAN.
La France lui était indispensable.
Dans ses prévisions, cette stratégie avait intégré la fin de la guerre en Afghanistan qui ne s'est pas produite et les étapes ont été accélérées. Les opérations ont commencé secrètement,
subversivement, pour obtenir la neutralisation des pays du Maghreb et la sécurisation des environs du Canal de Suez. Il s'agissait de réaliser une zone de sécurité neutralisée amenée à coopérer. L'opération devait se poursuivre sur le Moyen Orient pour assurer un grand espace opérationnel qui devait intégrer Israël. Les moyens ont consisté à poursuivre la propagation des subversions révolutionnaires pour étendre l'espace opérationnel. Ce processus se poursuit.
Il a pour objectifs de neutraliser toute la zone avant de réduire les points forts qui sont la Syrie et surtout l'Iran. Les opérations subversives ne sont donc pas terminées et doivent aboutir à un accroissement territorial neutralisé. Les membres de l'OTAN se distribuent les rôles, l'Amérique restant en retrait sur le terrain mais prépondérante dans l'élaboration de la stratégie. Nous sommes en plein dans une action semi mondiale qui se développe dans le secret des objectifs finaux.
Bien entendu, on peut faire des hypothèses et des conjectures mais on ne connaît pas les grands objectifs de cette guerre qui ne dit pas son nom. On peut penser qu'il s'agit de neutraliser L'Iran et la Syrie. On peut aussi penser qu'il s'agit en fait d'obtenir au forceps une Organisation Méditerranéenne intégrée et jointe à l'Europe.
Mais tout ce raisonnement n'engage que moi!