Pas pensé, trop vite dit, et trop commenté!
Je réprouve la phrase lancée dans l'énervement par le Maire de Cholet.
J'ai apporté, en son temps, mon aide à des personnes menacées par le génocide.
Mais, de grâce, un homme ne doit pas être voué aux gémonies parce que, au cours d'une exaspération justifiée il a lancé une phrase comme on lance un juron qui ne correspondait pas à sa pensée profonde! Ce n'était pas une apologie du nazisme! Ce n'était que des paroles dans la colère!
Alors soyez vous-mêmes tolérants, et ne condamnez pas devant la nation un homme pour quelques mots qui ne correspondaient certainement pas à sa pensée profonde.
Ces paroles trop vite lancées et sans portée méritent seulement de sa part des excuses et des regrets.
Elles ne doivent pas servir de prétexte à des commentaires politiques qui eux seraient suspects.
Si un journaliste ne s'était pas emparé de ces paroles adressées à personne elles n'auraient pas dépassé les limites d'un cercle de cinq mètres de rayon! Et n'auraient eu aucune conséquence!
Maintenant elles en ont!