Il y a de cela deux décades, j'aimais l'esprit frondeur et la lucidité de Jean Pierre Chevènement.
A cette époque, je l'ai soutenu parce que sa logique acide faisait bouger les choses.
Il vient de parler et j'ai ressenti une sorte de gêne en voyant cet homme exprimer avec difficulté une vision brouillée de l'évolution de la société dans un langage hésitant.
Ce déclin me cause une peine sincère parce que j'estime l'homme et ses positions anciennes. Sic transit gloria.